Je me noie, comme aspiré, perdu dans l’infini
Où il n’y a ni frontière, ni égard
Ni obstacle, ni bruit, ni même un peu de vie
Le vide ? non, juste l’Univers dans son regard.
De ses perles d’Agathe se dessine un monde
Sans porte ni clé, mais difficile d’accès
D’un battement de paupière, elle vous inonde
Laissez-vous envahir, votre coeur voyager
Ne résistez pas, Naufragé, et nagez libre
La Terre a disparu, les vagues s’amoindrissent
Tout votre être est conquis, jusqu’à la moindre fibre
Les yeux vous ont soumis, que les Dieux vous bénissent.
Existe-t-il plus beau paradis en ces lieux ?
Vous êtes-vous déjà senti aussi heureux ?
Il est foin de question, votre existence est vaine
Vous mourriez dans ces yeux, de peur qu’on vous retienne