Je n’aime pas qu’on me fasse des reproches et encore moins que l’on me montre mes défauts. Je n’ai ni le souvenir ni le sentiment profond d’avoir grandi dans un cadre compétitif ou totalitaire. Bien que maman fut en grande partie l’autorité maîtresse avec les plus hauts diplômes, papa criait plus qu’il ne montrait une réelle autorité.
On retrouve donc le cadre autoritaire. L’amour conditionnel est aussi vrai, dans le sens où je ne peux dire que l’on m’a aimé pour ce que j’étais. On m’a aimé parce que je faisais partie de la famille, parce que j’étais doué, parce que des parents aiment leurs enfants. Cela revient plus à de l’affection d’origine culturelle et sociale. Je pense avoir vécu un manque de sincérité.